Un monde en noir & blanc
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Un monde en noir & blanc
Un monde en niveaux de gris
Un monde en couleurs
Notre environnement, passant du jour à la nuit, dictant notre rythme d’éveil et de sommeil, a depuis toujours fortement marqué l’humanité; et le monde du vivant en général.
Nombre de civilisations humaines ont ainsi érigé le soleil et la lumière parmi leurs plus grandes préoccupations: les Égyptiens vénéraient Râ, le dieu soleil; Inti, dieu du soleil, source de chaleur et de lumière et protecteur du peuple inca, était considéré comme la divinité la plus importante; enfin, même dans la chrétienté la lumière est l’une des premières créations du monde.
Le jour & la nuit
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Un monde en noir & blanc
Un monde en niveaux de gris
Un monde en couleurs
Le soleil est la plus importante source d’énergie de notre monde, et le monde du vivant dans sa presque totalité s’y est adapté. Les plantes utilisent l’énergie du soleil pour survivre grâce à la photosynthèse. Les animaux à sang froid dépendant de la lumière du soleil pour chauffer leur corps et trouver de l’énergie. Enfin, les animaux se sont adaptés à la lumière, certains vivant le jour, et d’autres profitant de la nuit.
L’être humain n’est pas en reste. À travers des milliers d’années d’évolutions, notre corps a fait de la lumière un élément important de notre survie: nous voyons grâce à elle; nous percevons les couleurs – signaux de santé, de danger ou d’envie – grâce à elle; et c’est elle encore qui dicte notre rythme circadien: c’est bien la lumière qui dicte notre rythme d’éveil et de sommeil, et permet à notre corps de se réajuster lors de décalage horaire.
Notre environnement, passant du jour à la nuit, dictant notre rythme d’éveil et de sommeil, a ainsi fortement marqué l’humanité. Et de tout temps, l’humain a très vitre fait une distinction entre la lumière et l’absence de celle-ci.
Il y a associé également diverses notions et peurs: la nuit était alors porteuse de danger, en nous mettant à la merci des prédateurs nocturnes, et de températures plus froides. Nombre de civilisations ont ainsi associé la nuit au froid, et au danger. Les Égyptiens vénéraient Râ, le dieu soleil, qui à sa naissance éclaira et réchauffa le monde, qui cessa d'être sombre et froid. Ces peurs se sont marquées profondément dans notre histoire.
Aujourd’hui encore, nous associons la nuit au danger: dans n’importe quel film, une scène menaçante se déroule de nuit, ou dans une ambiance sombre, froide. La météo change soudain, et la pluie se met à tomber alors que le soleil brillait encore l’instant d’avant, créant une ambiance dramatique!
Dans toutes les civilisations du monde, les deux premières « couleurs » à être identifiées sont ainsi toujours les mêmes:
l'une regroupant les teintes chaudes et claires: le blanc
l'autre les teintes sombres et froides: le noir.
Une vision binaire, et une dualité qui perdure encore de nos jours sous de multiples formes: le noir & le blanc; le jour & la nuit; le chaud & le froid; le bien & le mal; le paradis & l’enfer; le Yin & le Yang; les exemples sont sans fin.
Ainsi naquirent les deux premières « couleurs ».
Et l’une des plus importante notion du design: le contraste…
La vision
Notre oeil ne perçoit qu’une seule et unique chose: de la lumière. Mettez-vous dans une salle fermée, et éteignez la lumière. Vous ne verrez plus rien. Plus de formes, plus de détails; et plus de couleurs non plus. Rien. Car nous ne percevons les couleurs qu’à travers la lumière.
Fermez les yeux.
Vous ressentez alors une « sensation » particulière, un peu étrange. Posez vos mains sur les paupières fermées, et cette sensation se renforce encore, devenant plus profonde. Ouvrez les yeux, et cette sensation ne change pourtant pas. Ce que vous venez de ressentir, c’est l’absence de lumière…
La réalité est que nos yeux ne perçoivent qu’une seule et unique chose: la lumière. Dans un espace fermé, sans lumière, vous ne verrez rien: plus de formes; plus de détails; plus de couleurs non plus. Rien. Juste cette sensation omniprésente « de vide », d’absence; le quotidien de tous les aveugles.
Le noir…
Mais si le noir est l’absence de lumière, il n’existe pas sans son contraire:
la présence de lumière.
L’un est l’autre sont intimement liés, se complètent, et se mettent mutuellement en valeur: on ne voit jamais aussi bien une flamme de bougie qu’au milieu de la nuit. Et une ombre au sol qu’au milieu d’une journée ensoleillée.
Et au milieu de l’obscurité, lorsqu’une lumière apparaît, celle-ci nous procure une autre « sensation ». Et il vous suffit de regarder un ciel étoilé pour vous en rendre compte: le blanc…
florian
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